Proposition d’un RITUEL DE DEUIL APRES I.V.G. ou fausse couche précoce (durant les 3 premiers mois de grossesse)
Je vous propose de vous accompagner :
• par un enterrement symbolique (protocole)de l’embryon
• par un accompagenement en Fleurs de Bach (élixirs floraux équilibrant les états émotionnels).
ATTENTION : ma pratique vient en complément d’un suivi thérapeuthique

Interruption Volontaire de Grossesse (I.V.G.)
ou fausse couche précoce (durant les 3 premiers mois de grossesse)
Mars 2024 : Droit Institutionnel I.V.G.
article unique, 17ème alinéa, art34 de la constitution
Journal Officiel : « La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la Femme d’avoir recours à une I.V.G. » délibéré en séance publique, à Versailles, le 4 mars 2024.
Femmes combattantes : Simone VEIL, Simone de BEAUVOIR, Gisèle HALIMI
Mon expérience
Je vous parle de ma propre expérience vécue il y a maintenant 30 ans.
J’étais dans une relation peu recommandable (et ai subi une agression sexuelle de sa part avec sidération psychique
Je ne voulais pas prendre la pilule ; ainsi, nous faisions atttention de manière purement naturelle et à « l’ancienne » si je puis dire.
Je suis tombée enceinte et ma première réaction a été de penser immédiatement à l’I.V.G. et lui également.
Mon choix était sans équivoque ; enfant non désiré !
Je ne voulais guère d’enfants (pas dans mon projet de vie et donner naissance dans ce monde était inenvisageable ! ).
Il m’a aidé dans les démarches et je me suis présentée, seule à l’hôpital !
Anesthésie locale et je n’ai rien senti : aucune douleur ! Bizarre…..
En effet, il s’avère à l’échographie post-I.V.G. affichait encore un embryon bien présent !
Retour à l’hôpital, pour une deuxième intervention et, là, j’ai bien ressenti la douleur des contractions (que je réprimais!). Mon utérus était bien vide, après vérification par une seconde échographie.
Je n’ai pas prévenu ma famille et je n’ai pas réaliser véritablement mon deuil car j’étais coupé de mes ressentis !!!
Le temps m’a rattrappé lors de mon mariage et de la venue de mon fils. J’ai pris conscience que mon corps gardait cette blessure et cicatrice avec les problèmes relationnels rencontrés avec mon fils, qui en subissait les conséquences.
Mon fils devenait le deuxième enfant et non le premier (place dans la fratrie). Grossesse non reconnue et reste marquée dans les liens transgénérationnels d’où l’importance de lui en parler !! Chose faite et mon intuition m’a guidé vers un enterrement symbolique pour le reconnaître au sein de la famille et le laisser repartir par le symbolisme des funérailles (terre, ciel).
Rappelez-vous les textes et les paroles d’un prêtre lors de cette cérémonie : maintenant, on remet l’âme à Dieu…..
Je suis une personne en lien avec la nature et le rite a été effectué au sein d’un bois, où j’allais me recueillir de temps en temps. La sérénité et l’apaisement s’en ai suivis…..
(Tellement vrai car j’ai moi-même libéré des non-dits de mes ancêtres et je continue mais pas si simple parfois !!! et lourd à porter ……)
Ce que je souhaite partager est que cette interuption de grossesse n’est pas un acte anodin même si la décision est ferme, le deuil, la douleur est présente et nous nous questionnons sur : était-ce un garçon ou une fille ? A t’il souffert ?
Toutes les étapes d’une grossesse et le deuil avec toute ces émotions.
Je vous invite à lire la BD « il fallait que je vous le dise », témoignages d’anne Mermillaud et d’un médecin canadien effectuant des I.V.G et qui prend à coeur de comprendre ces femmes et de rendre cette acte avec une intention de réconfort et bienveillance.
Définitions
RITUEL (dictionnaire papier et oui!!) :
Ensemble de règles à observer dans l’administration des sacrements et célébrations liturgiques.
Le rituel des obsèques permet d’intégrer la perte, de croire au départ, de CONSCIENTISER la mort et donc la vie également.
RITE : ensemble de règles qui fixent le déroulement d’une cérémonie liturgique (actes du culte) ou culte (hommage) religieux.
Avorter (latin « ab »privé, « ortus »né) : expulser un embryon ou fœtus avant le moment où il devient viable .
Embryon : organisme (ensemble des organes qui constituent un être vivant) en voie de développement depuis l’oeuf fécondé jusqu’àla réalisation d’une forme capable de vie autonome & active.
Code civil -article 79-1, 8 décembre 2021 : l’embryologiste parle d’embryon de la conception jusqu’à 12 semaines d’aménorrhée (seuil limite de l’I.V.G., de fœtus ensuite.
Viable : qui peut vivre avec les organes nécessaires ; apte à vivre.
Viabilité : le fœtus est capable de survivre en dehors de l’utérus.
Circulaire du 30 novembre 2001 : à partir de 24 semaines ( 22 semaines d’aménorrhée) ou avec un poids minimum de 500g (critère de l’O.M.S.).
Viabilité juridique : aptitude à être reconnu comme un enfant, un CITOYEN.
CITOYEN : Membre d’un état, considéré du point de vue de ses devoirs et de ses droits politiques ; familièrement : individu.
Informations sur le droit social, civil sur le site Nostoutspetits.fr (notifié les circulaires)
CHIRURGIE : discipline médicale qui consiste à pratiquer à mains nues ou avec des instruments, des MODIFICATIONS sur un corps vivant.
Blessure : lésion produite dans l’organisme par un coup, un choc, un instrument, douleur morale.
Cicatrice : trace d’une plaie, d’une blessure physique ou moral.
FASCIAS : centre de la mémoire traumatique du corps (fines membranes enveloppant muscles & organes)
DEUIL : processus fondamentalement émotionnel. Successions d’émotions qui peuvent rester pendant des semaines, mois, années (site mieux-traverser-le-deuil.fr).
Le deuil est considéré aussi comme un processus nécessaire de délivrance (soulager, libérer) qui se passe en 7 étapes.
Droits
Code civil -article 79-1, 8 décembre 2021
Que deviennent les corps d’enfants non déclarés et non déclarables ? Laissés à l’hôpital, ces corps deviennent des « pièces anatomiques aisément identifiables (déchets) », destinées à l’abandon.
En droit social, un enfant qui n’a pas d’acte civil : la femme n’a pas accouché, n’est pas mère, elle sort de la maternité avec un certificat médical d’avortement tardif. L’enfant n’a pas de prénom, n’est inscrit ni sur les registres d’état civil, ni su le livret de famille ; IL N’A PAS SA PLACE DANS LA FAMILLE ; l’enfant puîné (de puis et né ) prendra sa place, son rang dans la fratrie.
Pour les parents (la Femme), au traumatisme du décès s’ajoute celui de la non-reconnaissance (préfixe RE=de nouveau, con=avec, ensemble, naissance) civile & sociale de leur « enfant » décédé et par là même LA NON RECONNAISSANCE DE LEUR DOULEUR ;
Religieusement : pas de riteul d’enterrement possible
Les symptômes post-I.V.G.
D’après le site internet ivg.net « infos .ivg »
L’I.V.G. chirurgicale peut également entraîner des séquelles psychologiques à court ou long terme et des syndrômes post-traumatiques. Événement bouleversant.
Possibilité de symptômes suivants :
• Dépressif, pensées suicidaires ou grande tristesse relatif à l’I.V.G.
• Sentiment de culpabilité – incapacité à se pardonner ; doute sur la bonne décision
• Flash-backs ou impression de revivre l’intervention
• Cauchemars ou mauvais rêves
• Colère, agressivité exagérées
• Évitement d’images, magazines, jouets, vêtements, rencontres qui évoquent le bébé, la grossesse.
• Troubles alimentaires, sexuels, consommation accrue d’alcool, tabac, médications, drogues
• Syndrôme anniversaire (réactions émotionnelles à la date de l’I.V.G.)

Livre de Jacques MARTEL , « le grand dictionnaire des malaises et maladies »
Une référence à laquelle je souhaite vous sensibiliser !! si cela vous parle.
Accouchement – avortement : inconsciemment, j’ai peur que l’enfant à naître change ma vie, ma vie de couple, mon travail, mes habitudes. Je crains de ne posséder les qualités nécéssaires pour devenir une « bonne » mère et cela peut remonter à des moments vécus dans ma propre enfance. Il se peut aussi que l’âme qui devait s’incarner ait changé d’idée. Il faut donc que je reste ouverte au niveau du coeur & que je mette les énergies en branle pour régler cette situation « immature » ; autrement, les grossesses futures risquent d’être complexes et incomplètes.
Amoutr, responsabilité et respect mutuel des conjoints (s’il y a lieu) sont les sentiments essentiels qui doivent être manifestés si je veux que mon enfant arrive à terme.
Vagin :membrane musculaire situé entre la vulve & l’utérus. Partie où sont mémorisées des émotions profondes négatives, des peines et angoisses accumulées, lesquelles sont profondément enfouies dans le tissu (fascia pelvien) vaginal lui-même.
Fascias : centre de la mémoire traumatique du corps (fines membranes enveloppant muscles & organes)
Endroit des sentiments concernant la sexualité : culpabilité, peur, honte, conflits, confusion, souvenirs d’expériences abusives ou autopunition. Je reste ouverte à vivre une sexualité harmonieuse – cela fait partie de la vie & du bonheur auquel j’ai droit.
Utérus : symbolise mon état de femme, foyer de la créativité. Comment je me sens en tant que femme ? Est-ce-que je me sens coupable, honteuse ou trahie dans le fait d’avoir fait ou non des enfants ? Est-ce -que je trouve difficile d’être femme, épouse, mère, femme d’affaires, amante ?
Renaître de nouveaux aspects de mon être.
C’est pour moi, exactement les problématiques rencontrées !
Lien avec le transgénérationnel et la psychogénéalogie – facebook, groupe « psychogénéalogie, transgénérationnel & constellations : son destin en main »
• Le rituel de deuil est pour reconnaître sa place et sa venue au sein d’une famille pour ne pas répéter & entraîner un meilleur être en révélant cet évènement et ne pa entraîner un mal être dans la fratrie. Acte de reconnaissance, d’appartenance et nous connaissons tous l’importance de la reconnaissance.
• « Ce qui se tait à la première génération, la 2ème la porte dans son corps »
Françoise DOLTO
• Permettre de mettre en lumière ce qui est ainsi transmis & génère des perturbations.